[Defcast] Engagé pour sauver des vies

Direction : Ministère des Armées / Publié le : 07 octobre 2025

Pour ce nouvel épisode, nous nous sommes rendus à la caserne Massena, la plus grande caserne d’Europe située dans le 13e arrondissement de Paris, afin d’y rencontrer le colonel Frédéric Leborgne, chef de corps du 2e groupement d’incendie et de secours. Chef épanoui de plus de 1 700 sapeurs-pompiers, il nous raconte ses interventions les plus marquantes en plus de vingt ans de carrière et évoque les défis liés à son commandement. Un entretien empreint d’humanité.

Le colonel Frédéric Leborgne devant un camion de pompiers du poste de commandement, © MDL Victor François / Ministère des Armées

Un pompier en uniforme noir se tient debout, les bras croisés, devant un véhicule rouge portant l’inscription « Poste de commandement ». En bas à gauche, le logo du podcast « DEFCAST » avec un micro stylisé est visible, accompagné d’une onde sonore blanche traversant l’image.

Pour le colonel Leborgne, entrer à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris a toujours été un objectif : « En revanche, je n'avais pas l’intention d'y accéder en tant qu'officier. C'est vraiment un parcours ou un concours de circonstances. » Un rêve d’enfant qui s’est aussi transformé en poids car « réussir à accéder à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, c'est également un engagement, un engagement vers les autres. C'est quelque chose qui nous dépasse. C'est un métier à part entière qui vous engage pleinement personnellement, physiquement et intellectuellement pour les autres ». Mais cela ne lui a jamais fait peur.

Aujourd’hui à la tête du 2e groupement d’incendie et de secours, il continue à relever quotidiennement plusieurs défis : « Le premier, c'est la sur-sollicitation. 80% de mes interventions sont des interventions de secours d'urgence qui, parfois, ne présentent pas nécessairement de caractère d'urgence. En revanche, la détresse sociale fait que nous sommes souvent le dernier rempart. Face à cette sur-sollicitation, j'ai un deuxième défi qui est celui de la préparation opérationnelle. Celui qui pense que parce que l'on a une activité opérationnelle assez importante, on n'a pas besoin de pratiquer au quotidien, fait une erreur. Et donc, j'ai ce défi de trouver les créneaux disponibles pour permettre à mon personnel de maintenir ce niveau de qualification et ce niveau d'excellence. C'est le réel défi. L'objectif étant qu'il (le personnel) n'arrive jamais à une saturation et qu'il soit toujours en mesure de se remettre en question. »

Son interview complète est à retrouver dans le podcast !

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