Action de l’État en mer : la lutte contre le narcotrafic

Direction : Ministère des Armées / Publié le : 29 août 2025

Ce jeudi 28 août, le commissaire en chef Xavier Jamot, chef du bureau Action de l’État en mer, a présenté la lutte contre le narcotrafic. Intégrée dans un dispositif interministériel, la Marine nationale y joue un rôle central. Résultat : près de 39 tonnes de drogues déjà saisies en 2025.

Le commissaire en chef Xavier Jamot, chef du bureau Action de l’État en mer, lors du point presse. © SCH Hamilcaro /DICOD/Ministère des Armées

La Marine nationale est un contributeur majeur de la lutte contre le trafic de stupéfiants dans le cadre de l’action de l’État en mer. Grâce à son expertise et à sa présence sur toutes les mers du globe, elle intervient de façon résolue et régulière sur les flux de trafic, en Méditerranée, aux Antilles, ainsi que dans les océans Indien, Atlantique et Pacifique.

Son action s’inscrit dans le cadre de l’action de l’État en mer (AEM), dispositif interministériel qui coordonne l’emploi des moyens de l’ensemble des administrations en mer, sous l’autorité du préfet maritime. La lutte contre le narcotrafic en est l’une des missions régaliennes majeures.

L’action de l’État en mer (AEM), coordonnée par le Secrétariat général de la mer, permet de mutualiser les moyens des différentes administrations disposant de moyens en mer afin de protéger les intérêts nationaux et de lutter contre les activités illicites.

La Marine nationale y occupe une place majeure : ses bâtiments et équipages disposent de pouvoirs spécifiques, reconnus par la loi, qui permettent de constater les infractions en haute mer et de remettre les auteurs aux services compétents. Cette organisation originale, propre à la France, offre une souplesse et une réactivité uniques dans la lutte contre le narcotrafic

Des saisies de drogue records

En 2024, la Marine nationale a intercepté plus de 48 tonnes de drogues diverses, soit l’équivalent de 1,3 milliard d’euros soustraits aux réseaux criminels. En 2025, la tendance se poursuit : au 1ᵉʳ août, 38,5 tonnes avaient déjà été saisies, dont plus de 70 % de cocaïne.

Face à un marché toujours plus dynamique et à des trafiquants inventifs — recourant à des transbordements complexes, des « go-fast » ou même à la voie sous-marine — la Marine nationale agit directement sur la valorisation commerciale des produits, perturbe les circuits d’approvisionnement et alimente le renseignement des services enquêteurs.

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