Défilé des troupes à pied : les régiments

Ce sont au total plus de 5000 femmes et hommes engagés au service de la France et des Français qui défileront sur les Champs-Élysées.

Défilé du 3e régiment d'infanterie de marine du 14 juillet 2022. © Thomas Paudeleux/ECPAD/Défense

1er régiment d’infanterie Garde républicaine

1er régiment d’infanterie Garde republicaine © Ministère de la Défense

Le 1er régiment d’infanterie Garde républicaine est chargé des missions de sécurité liées au palais de l’Élysée et à la présidence de la République. Il est le seul à rendre les honneurs au Président de la République à l’occasion des grandes cérémonies nationales. Il comprend les compagnies de sécurité et d’honneur protègent l’Élysée au quotidien, la compagnie de sécurité de la présidence de la République, l’escadron motocycliste (escorte présidentielle), et la musique de la Garde républicaine, chargée du protocole musical

Implantation

Lieux d’implantation de l’unité : caserne Rathelot, Nanterre (Hauts-de-Seine) et caserne Rose, Dugny (Seine-Saint-Denis)
Date de création de l’unité : 1978

Composition

Effectif défilant : 59.
Articulation : la Musique de la Garde républicaine, dirigée par le capitaine Frédéric Foulquier, le colonel Frédéric Poulain, commandant le 1er RI, un porte drapeau et sa garde, le commandant en second du régiment, un commandant d’unité, deux commandants de pelotons et 48 militaires du 1er régiment d’infanterie.
Autorité défilant en tête : le colonel Frédéric Poulain, commandant le 1er régiment d’infanterie.

2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine

Uniforme du 2e régiment d’infanterie Garde republicaine © Ministère de la Défense

Missions

Seule force armée habilitée à pénétrer dans les enceintes parlementaires, le 2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine (2e RI) assure une mission de protection au profit du Parlement. Il se compose de cinq compagnies de sécurité et d’honneur, d’un peloton de gendarmes adjoints volontaires et de deux compagnies de réservistes. En cas de menace particulière, ou lors des visites d’État, les pelotons d’intervention, les équipes cynotechniques, les tireurs d’élite et la section protection appui drones viennent renforcer le dispositif permanent.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : caserne Kellermann, Paris
Date de création de l’unité : 1978

Composition

Effectif défilant : 59.
Articulation : le colonel Xavier Châtillon, commandant le 2e RI, un porte-drapeau et sa garde, le commandant en second, un commandant d’unité, deux commandants de pelotons, 48 militaires du 2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine .
Autorité défilant en tête : le colonel Xavier Châtillon, commandant le 2e RI.

Centre national d’entraînement commando -1er choc 

Uniforme du centre national d’entraînement commando © Ministère de la Défense

Missions

Devenu aujourd’hui un centre d’entraînement de l’armée de Terre, le CNEC-1er CHOC est le référent de l’inter-domaine commando. Il contribue à l’entraînement et à l’aguerrissement des unités des forces terrestres ; forme les cadres issus des régiments et des écoles de formation initiale aux techniques et tactiques commando ; et enseigne les savoir-faire du franchissement, du combat au corps à corps, du tir d’urgence, du harcèlement sur les arrières de l’ennemi comme de la survie en milieu hostile. La diversité des sites utilisés par le CNEC-1er CHOC, tant en bordure de mer qu’en montagne, offre les conditions idéales pour « forger les âmes et les corps » des stagiaires.

Implantation

Lieux d’implantation de l’unité : Mont-Louis et Collioure (Pyrénées-Orientales)
Date de création de l’unité : 1964
Devise : « En pointe toujours »

Composition

Effectif défilant : 43.
Articulation : la garde au drapeau et le chef de corps.
Autorité défilant en tête : le colonel Damien Lefebvre, commandant le CNEC-1er CHOC.

132e régiment d’infanterie cynotechnique

Uniforme du 132e régiment d’infanterie cynotechnique. © Ministère de la Défense

Missions

Les missions majeures du 132e régiment d’infanterie cynotechnique sont de fournir un appui cynotechnique au combat débarqué en opérations et de protéger les installations
militaires sensibles. Il dispose de deux capacités principales : l’aide à la détection et neutralisation humaine (ADNH) et l’aide à la détection et recherche d’explosifs (ARDE). Le régiment possède une grande capacité d’intervention, lui permettant d’être engagé simultanément et en permanence sur tous les théâtres d’opérations (Liban, Guyane, République de Côte d’Ivoire et Roumanie) comme sur le territoire national. Il gère administrativement le cheptel canin de l’armée de Terre.
Le 132e régiment d’infanterie cynotechnique demeure le pôle d’excellence de la cynotechnie militaire moderne.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : ferme du Piémont, Suippes (Marne)
Date de création de l’unité : 1794
Devise : « Un contre huit »

Composititon

Effectif défilant : 79.
Articulation : binômes de maîtres de chiens et chiens, principalement des bergers allemands et des bergers belges malinois ainsi que des bergers hollandais âgés de un à 10 ans. Garde au drapeau et deux commandants d’unités d’infanterie cynotechnique.
Autorité défilant en tête : le colonel Vincent Despres avec son chien Ovaro.

2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine

Uniforme du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine © Ministère de la Défense

Missions

Le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa) garantit la souveraineté de la France sur les îles Éparses de Juan de Nova et d’Europa, et participe aux missions de sécurité et de service public sur le sol national. Il remplit également des missions de connaissance, d’anticipation et de prévention en participant à la stabilité de la région par des actions de partenariat opérationnel avec les forces armées de pays alliés (préparation militaire opérationnelle, stages commandos, exercices interarmées et interalliés ; campagnes de tir et sauts parachutistes). Enfin, le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine est en mesure de conduire une opération militaire dans sa zone de responsabilité et assure des missions d’assistance aux populations.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Île de La Réunion (Pierrefonds, Saint-Pierre)
Date de création de l’unité : 1947
Devise : « Ne pas subir »

Composition

Effectif défilant : 49.
Articulation : une garde au drapeau, commandant d’unité, deux chefs de section et un peloton de 36 défilants.
Autorité défilant en tête : le colonel Fabien Striffling, chef de corps.

19e régiment du génie

Uniforme du 19e régiment du génie © Ministère de la Défense

Missions

Outre ses capacités de combat générique, le 19e régiment du génie (19e RG) est l’un des deux régiments du génie détenant des capacités de franchissement spécialisé et l’un des trois régiments entretenant la capacité de génie blindé. Surtout, le régiment est l’unique dépositaire des savoir-faire d’appui au déploiement lourd. Il réalise à ce titre de nombreux chantiers d’envergure en France comme sur les théâtres d’opérations extérieures. Il est aussi l’unique dépositaire des savoir-faire de travaux de voies ferrées, de production de matériaux, du traitement des sols et des enduits superficiels permettant de créer des routes.

Implantation

Lieux d’implantation de l’unité : Besançon (Doubs), Mourmelon (Marne), Canjuers (Var)
Date de création de l’unité : 1876
Devise : « Entreprendre et réussir »

Composition

Effectif défilant : 113.
Articulation : une garde au drapeau, commandants d’unités et chefs de section ainsi qu’un bloc de cent défilants.
Autorité défilant en tête : le colonel Gaëtan Clin, chef de corps.

Commandement du renseignement des forces terrestres

Uniforme du Commandement du renseignement FT © Mibistère de la Défense

Missions

Le Commandement du renseignement (COMRENS) conduit des missions de renseignement, d’influence et de guerre électronique au profit de l’armée de Terre, des commandements interarmées en opérations, des forces spéciales et de la direction du renseignement militaire. En opérations, ses unités recueillent et analysent du renseignement issu de sources facilement accessibles comme internet, de sources humaines appelées aussi informateurs ou agents, d’interceptions des communications adverses, d’images prises par des satellites et des drones comme le Patroller, des données biométriques, informatiques et géographiques.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Strasbourg (Bas-Rhin)
Date de création de l’unité : 1er juillet 2016

Composition

Effectif défilant : 228.
Articulation : l’état-major du commandement du renseignement des forces terrestres avec ses unités des forces et ses écoles (1e RA, 61e RA, 54e RT, 28e GG, ERAT, CRT, CIAE).
Autorité défilant en tête : le général de division Guillaume Danès.

2e régiment de hussards

Uniforme du 2e régiment de hussards © Ministère de la Défense

Missions

Les missions du 2e régiment de hussards consistent à recueillir des informations et à les valoriser avant de les diffuser. Opérant dans des zones hostiles, l’action des patrouilles de recherche profonde vise à surveiller discrètement l’ennemi, pour identifier sa manoeuvre, et à renseigner sur des objectifs à haute valeur avec la capacité à guider ensuite les frappes d’unités interarmes ou interarmées. Les équipes de recueil de l’information, elles, obtiennent des informations grâce au traitement de sources humaines. Parfaitement au fait des divers enjeux des théâtres d’opérations, elles font usage de procédés liés à la communication et à la psychologie pour établir une relation de confiance lors des entretiens.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Haguenau (Bas-Rhin)
Date de création de l’unité : 1735
Devise : « Noblesse oblige, Chamborant autant »

Composition

Effectif défilant : 90.
Articulation : le chef de corps, l’étendard et sa garde, les capitaines commandant le 3e et le 8e escadron, quatre chefs de peloton, quatre rangs de cadres, et enfin 40 brigadiers chefs, brigadiers et hussards.
Autorité défilant en tête : le colonel Nicolas Louis, chef de corps du 2e RH.

44e régiment de transmissions

Uniforme du 44e régiment de transmissions © Ministère de la Défense

Missions

Le 44e régiment de transmissions est le régiment de Guerre électronique (GE) des niveaux stratégique et opératif de l’armée de Terre. Sa mission principale est d’élaborer du Renseignement d’origine électromagnétique (ROEM).
Il met en oeuvre, à Mutzig, mais aussi à partir de ses détachements déployés à l’étranger, des moyens performants pour permettre la recherche, la localisation, l’identification et l’analyse des émissions radioélectriques militaires ennemies. Entité unique au sein de l’armée de Terre, il constitue l’échelon d’urgence national dans le domaine de l’appui électronique, concourant dès le temps de paix au renseignement au profit du haut commandement national.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Mutzig (Bas-Rhin)
Date de création de l’unité : 1er octobre 1971
Devise : « Rien ne craint que le silence »

Composition

Effectif défilant : 93.
Articulation : le chef de corps, le drapeau et sa garde, deux commandants d’unité, quatre chefs de pelotons et un bloc de 80 défilants.
Autorité défilant à la tête : le colonel Bruno Emptaz.

9e brigade d’infanterie de marine (réservistes)

Uniforme de la 9e brigade d’infanterie de marine. © Ministère de la Défense

La 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) est une brigade de combat interarmes apte à mener des opérations amphibies dans le cadre d’une « entrée en premier ».
L’activité de ses réservistes est répartie comme suit : 19% de formation, 30% de préparation opérationnelle et 40% d’opérationnel.
La réserve de la 9e BIMa est principalement engagée au sein de missions sur le territoire national, comme SENTINELLE. Le 6e régiment du génie dispose de l’une des trois unités spécialisées de réserve de la brigade : la 25e compagnie de franchissement et de réserve, seule compagnie de franchissement de réserve de l’armée de Terre.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : quartier Aboville, Poitiers (Vienne)
Date de création de l’unité : 1943
Devise : « Semper et Ubique », « Toujours et partout »

Composition

Effectif défilant : 49.
Articulation : les réservistes de la 9e BIMa sont représentés par des réservistes du 6e régiment du génie d’Angers.
Autorité défilant en tête : le lieutenant-colonel Eric Bougro, officier adjoint réserve du 6e régiment du génie.

Brigade de sapeurs-pompiers de Paris

Uniforme de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris © Ministère de la Défense

Missions

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est une unité de l’armée de Terre placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police de Paris, la BSPP lutte contre les incendies et assure les secours d’urgence dans la capitale et les trois départements limitrophes.
Elle concourt à la prévention et à la lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, ainsi qu’à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels. L’activité de la BSPP s’accroît, en particulier dans le domaine du secours d’urgence aux personnes, qui représente 81% de ses missions. Elle intervient au-delà de sa zone d’action en cas de catastrophe ou de cataclysme en France métropolitaine, dans les départements et territoires d’outre-mer et à l’étranger

Implantation

Lieux d’implantation de l’unité : Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne
Date de création de l’unité : 1811
Devise : « Sauver ou périr »

Composition

Effectif défilant : 127.
Articulation : le chef de corps et 126 défilants dont quatre chiens du groupe cynotechnique.
Autorité défilant en tête : le colonel Laurent Viguier, commandant le groupement de soutiens et de secours.

Flottille amphibie

Uniforme de la Flottille amphibie © Ministère de la Défense

La Flottille amphibie s’inscrit pleinement dans la mission de projection de force des armées françaises. Elle possède la capacité de reconnaître des points de débarquement et de transporter et débarquer des troupes pédestres, des véhicules de combat ou de soutien et du matériel conditionné. Ses engins de débarquement peuvent opérer depuis et vers un quai, une plage ou un porte-hélicoptères en zone contestée. Ils sont en outre interopérables avec les aéronefs et les forces spéciales. Intervenant sur toutes les mers et déployés par les porte-hélicoptères amphibies, les engins de débarquement peuvent également participer aux évacuations de ressortissants sous faible préavis.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Toulon (Var)
Date de création de l’unité : 1993
Devise  : « Au-delà de la porte, sur la plage »

Composition

Effectif défilant : 52.
Articulation : un chef de bloc, une garde d’honneur, trois cadres et un bloc de 45 défilants.
Autorité défilant en tête : le capitaine de corvette Sandy Ballesta, commandant la Flottille amphibie.

Groupement d’aide à l’engagement amphibie

Uniforme du groupement d’aide à l’engagement amphibie © Ministère de la Défense

Missions

Un des objectifs du groupement d’aide à l’engagement amphibie est la mise en oeuvre de procédés tactiques souples et discrets, lui permettant de devancer le reste de la troupe afin de faciliter son engagement, par sa maîtrise des capacités d’amphibie lui assurant une grande agilité.
En 2021 et 2022, cette unité interarmes, spécialisée dans la recherche du renseignement dans la profondeur et dans l’exploitation d’opportunités tactiques, a prouvé son efficacité opérationnelle par l’expérience du feu, en armant le sous-groupement commando de l’opération BARKHANE au Mali.

Composition

Effectif défilant : 45.
Articulation : 25 défilants du 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa), 10 du 1er régiment de spahis (1er RS) et 10 du 3e régiment d’artillerie de marine (3e RAMa).
Autorité défilant en tête : le lieutenant-colonel Jérôme Turpin, chef des opérations du 21e RIMa.

Porte-avions Charles de Gaulle

Uniforme du porte-avions Charles de Gaulle © Ministère de la Défense

Missions

Vecteur essentiel de la capacité de projection de puissance de la France, le porte-avions constitue la pièce centrale du groupe aéronaval composé d’un groupe aérien embarqué comprenant avions et hélicoptères, et d’une escorte de frégates luttant contre les menaces aériennes, de surface et sous-marines, d’un ravitailleur et d’un sous-marin nucléaire d’attaque.
Le Groupe aéronaval assure les six fonctions stratégiques des forces armées : la dissuasion nucléaire, la prévention, la projection, la protection, la connaissance-anticipation et l’influence. Par sa capacité de projection aérienne et sa souplesse d’emploi, il est un outil majeur de la politique de défense de la France.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Toulon (Var)
Date de création de l’unité : 2001 (admission au service actif)
Devise : « Être inerte, c’est être battu »

Composition

Effectif défilant : 75.
Articulation : un chef de bloc, cinq officiers supérieurs, cinq porte-fanions, un bloc de 8x8 avec trois lignes en sabre et cinq lignes en FAMAS.
Autorité défilant en tête : le capitaine de vaisseau Sébastien Martinot, commandant du porte-avions Charles de Gaulle.

Base d’aéronautique navale de Landivisiau

Uniforme de la base d’aéronautique navale © Ministère de la Défense

Missions

La base de Landivisiau est l’une des quatre bases d’aéronautique navale (BAN) de métropole, elle est un maillon essentiel du dispositif de la Marine nationale.
Cette base est la réplique terrestre du porte-avions Charles de Gaulle. Elle est surnommée « le porte-avions de granit ». Elle assure la formation et le soutien des flottilles d’avions de combat embarquées pour maintenir en tout temps leur disponibilité pour les missions opérationnelles et les grands exercices. 1 600 hommes et femmes, civils et militaires y travaillent chaque jour. Ses infrastructures modernes et ses équipements de pointe lui permettent d’assurer sa mission de soutien et de formation des unités qui y sont stationnées.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Bodilis (Finistère)
Date de création de l’unité : 1965

Composition

Articulation : un chef de bloc, un porte-fanion et sa garde, quatre cadres, grands adjoints du commandant de la BAN et un bloc de 64 défilants (8x8).
Autorité défilant en tête : le capitaine de vaisseau Marc Moreau, commandant la BAN de Landivisiau.

Forces sous-marines

Uniforme du forces sous-marines © ministère de la Défense

Missions

Le sous-marins nucléaires d’attaque Améthyste contribue à l’ensemble des missions dévolues aux SNA : soutien à la dissuasion, renseignement, lutte anti-navire, lutte anti-sous-marine, opérations côtières et actions spéciales navales. Le rythme de vie du SNA Améthyste repose sur ses deux équipages (bleu et rouge) aux périodes d’activités alternées, qui prennent tour à tour la charge du sous-marin. Les CTM assurent la capacité de transmission des ordres de conduite opérationnelle vers les Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et les Sous-marins nucléaires d’attaque. Ils communiquent également les ordres de changement de stade d’alerte et d’engagement des forces nucléaires stratégiques.

Implantation

Lieux d’implantation des unités : Toulon (Var) pour l’Améthyste ; quatre sites en métropole pour les CTM
Dates de création des unités : 1992 (admission au service actif du SNA) ; 1970 (CTM Rosnay), 1922 (CTM Sainte-Assise), 1973 (CTM France Sud) et 1970 (CTM Kerlouan)
Devise du CTM : « D’outre-terre, transmettre sans faillir »

Composition

Effectif défilant : 74.
Articulation : un commandant, quatre cadres représentant les quatre unités constitutives du bloc (SNA Améthyste équipage bleu, CTM France Sud, CTM Rosnay, CTM Sainte-Assise), suivis de leurs fanions, puis un bloc de 8x8 défilants.
Autorité défilant en tête : le capitaine de frégate Yoann Guglielmetti, commandant l’équipage bleu du SNA Améthyste.

Protection des approches maritimes sur la façade Manche et mer du Nord

Uniforme de la protection des approches maritimes sur la façade Manche et mer du Nord. © Ministère de la Défense

Missions

Ce bloc est constitué de plusieurs unités de la Marine nationale, du service de commissariat des armées et du service de santé des armées oeuvrant au quotidien pour la protection des approches maritimes du Mont-Saint-Michel jusqu’à la frontière belge. En mer, sur terre et dans les airs, elles sont responsables de la défense des droits et intérêts nationaux, du maintien de l’ordre public, du secours et de la sécurité maritime, de la protection de l’environnement et de la lutte contre les activités illicites. Elles participent aux opérations aéronavales qu’elles soient conduites dans le cadre de l’action de l’État en mer, de la défense maritime du territoire ou des opérations militaires.

Implantation

Lieu d’implantation des unités : ensemble de la façade maritime du Mont-Saint-Michel (Manche) à la frontière belge. Siège sur la base navale de Cherbourg-en-Cotentin (Manche)
Devise : « Viriliter et Sapienter », « Force et Sagesse »

Composition

Effectif défilant : 73.
Articulation : quatre officiers en sabre, quatre officiers-mariniers, porte-fanions et 64 militaires en armes.
Autorité défilant en tête : le capitaine de frégate Benoit-Xavier Huet, chef d’état-major du commandement de la zone et l’arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord.

Base aérienne 113 de Saint-Dizier

Base aérienne 113 (BA 113) de Saint-Dizier. © Ministère de la Défense

Missions

La Base aérienne 113 (BA 113) de Saint-Dizier est un outil de combat de première ligne qui participe en permanence à l’ensemble des missions de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) dans les domaines de la dissuasion nucléaire aéroportée, de l’intervention et de la protection. Le couple Rafale/ASMP-A présent sur la base lui confère le statut de base à vocation nucléaire. Dotée d’une cinquantaine de Rafale, la BA 113 est à la fois une plateforme aéronautique militaire avec une activité en croissance continue, un outil opérationnel vital par ses installations aéronautiques et nucléaires, un centre de formation (Rafale) et un lieu de stationnement d’unités de soutien.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute-Marne)
Date de création de l’unité : 1951

Composition

Effectif défilant : 77.
Articulation : une autorité, la garde au drapeau, six cadres et un bloc de 64 défilants.
Autorité en tête : le colonel Tanguy Benzaquen, commandant la BA 113.

Base aérienne 709 de Cognac-Chateaubernard

Base aérienne 709 © Ministère de la Défense

Missions

La Base aérienne 709 (BA 709) de Cognac assure une contribution importante à la mission de posture permanente de sûreté aérienne grâce à son radar et au centre d’émission et de réception radio qui alimentent le réseau national de défense aérienne.
La BA 709 est actuellement en plein essor, autour de deux projets structurants : la modernisation de la formation des équipages de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace formés à l’école de l’aviation de chasse sur PC-21 et la montée en puissance de la 33e Escadre de surveillance, de renseignement et d’attaque (ESRA), qui met en oeuvre les drones Reaper et qui, depuis cet été, accueille l’Avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR).

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard (Charente)
Date de création de l’unité : 1945

Composition

Effectif défilant : 77.
Articulation : une autorité, la garde au drapeau, six cadres et un bloc de 64 défilants.
Autorité en tête : le colonel Thierry Kessler-Rachel, commandant la BA 709.

Direction générale de l’armement

Direction générale de l’armement © Ministère de la Défense

Missions

Force d’expertise, d’essais et d’ingénierie au sein du ministère des Armées, la Direction générale de l’armement (DGA) a pour missions d’équiper les armées de façon souveraine, de préparer le futur des systèmes de défense, de promouvoir la coopération européenne et de soutenir les exportations. Premier acheteur de l’État, en 2022 la DGA a passé 16 milliards d’euros de commandes à l’industrie et investi 1,1 milliard d’euros au profit de l’innovation et des projets de technologie de défense. La DGA intervient dans tous les domaines de la défense (combat terrestre, naval, aérien, systèmes électroniques de communication et d’information, dissuasion, espace, cybersécurité, robotique, etc.).

Implantation

Lieux d’implantation de l’unité : 18 sites répartis en France
Date de création de l’unité : 1961

Composition

Effectif défilant : 78.
Articulation : un chef de détachement, un porte-fanion, deux gardes au fanion, deux chefs de peloton et un bloc composé de 72 défilants.
Autorité défilant en tête : l’ingénieure en chef de l’armement Marie, directrice du programme Scorpion.

Groupement de soutien de la base de défense de Mourmelon Mailly

Uniforme du groupement de soutien de la base de défense © Ministère de la Défense

Missions

Le groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de Mourmelon-Mailly assure le soutien des 7 300 personnes ressortant des 41 organismes de la base de Défense.
Il a également la particularité d’assurer tout au long de l’année le soutien des troupes de passage venant se préparer dans les centres d’entraînement de l’armée de Terre ou participant à des manoeuvres. Ce soutien consiste en la délivrance de rations de combat et de matériels de vie en campagne, l’ouverture de restaurants de manoeuvre et la fourniture de prestations contractualisées variées.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Mourmelon le Grand (Marne)
Date de création de l’unité : 2011
Devise : « À nul autre pareil »

Composition

Effectif défilant : 74.
Articulation : sept officiers, 19 sous-officiers et 48 soldats.
Autorité défilant en tête : le colonel Marc Besson, chef de corps du GSBdD.

L'innovation au coeur du service de santé des armées

Uniforme du service de santé des armées © Ministère de la Défense

Missions

Le Service de santé des armées apporte un soutien médical aux forces armées partout où elles sont engagées en France comme en opérations extérieures, dans les airs, sous la mer ou sur le territoire. Son expertise : soigner au plus des combats et dans les milieux extrêmes. Pour toujours mieux soigner les militaires et répondre aux besoins du terrain, l’innovation est dans l’ADN du Service. Le SSA compte 14 200 personnels, 68% de militaires et 32% de civils, qui soutiennent les trois armées et la Gendarmerie nationale.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Paris
Date de création de l’unité : 1708
Devise de l’unité : « Votre vie, notre combat »

Composition

Effectif défilant : 109.
Articulation : un chef de détachement, un cadre et deux gardes aux drapeaux de la Direction des approvisionnements en produits de santé des armées (DAPSA), un cadre et deux gardes aux drapeaux de la Direction de la formation, de la recherche et de l’innovation (DFRI), un cadre de la DAPSA, un cadre de la DFRI et 100 soignants du SSA.
Autorité défilant en tête : le pharmacien chef des services Christophe Renard, délégué à l’innovation du SSA.

Direction de la maintenance aéronautique

Uniforme de la direction de la maintenance aéronautique © Ministère de la Défense

Missions

La Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) soutient l’activité opérationnelle des forces : elle est responsable du MCO aéronautique, s’assurant de la disponibilité des aéronefs et de l’environnement associé, le tout à coûts maîtrisés. Garante de la performance du soutien, elle négocie et pilote l’exécution des contrats de MCO. En lien avec la Direction générale de l’armement (DGA) et les armées, elle détermine ainsi la répartition des activités de MCO entre les maîtrises d’oeuvre opérationnelles et industrielles. Lieu d’expertise, elle concoure à la réalisation du MCO, au maintien de la navigabilité, aux activités d’expertise technique etc.

Implantation

Lieux d’implantation de l’unité : 17 sites, dont Balard (Paris) et Mérignac (Gironde)
Date de création de l’unité : 18 avril 2018

Composition

Effectif défilant : 71.
Articulation : quatre cadres, la garde au drapeau et 64 défilants.
Autorité défilant en tête : l’ingénieur général hors classe de l’armement Marc Howyan, directeur de la maintenance aéronautique.

Pionniers de la Légion étrangère

Uniforme des pionniers de la Légion étrangère © Ministère de la Défense

Missions

Les pionniers de la Légion étrangère font partie des éléments historiques du défilé militaire du 14 Juillet à Paris. Ils illustrent la tradition du soldat-bâtisseur qui, une fois le combat terminé, pose son fusil pour prendre la pelle ou la pioche. Ils regroupent aujourd’hui majoritairement tous les corps de métiers liés à l’artisanat et au bâtiment, mais on trouve également des pionniers dans les unités combattantes.

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Aubagne (Bouches-du-Rhône)
Date de création de l’unité : 1831 (Sidi-Bel-Abbès, Algérie)
Devise : « Honneur et Fidélité » (devise de la Légion étrangère)

Composition

Effectif défilant : 39.
Articulation : le chef de détachement, deux sous-officiers chefs de peloton et 36 caporaux-chefs, caporaux et légionnaires.
Autorité défilant en tête : l’adjudant-chef Jean-Sébastien, chef des pionniers du 1er régiment étranger.

Musique de la Légion étrangère

Uniforme de la musique de la Légion étrangère

Missions

La Musique de la Légion étrangère réalise près de 70 prestations par an – dont une quinzaine de concerts – au titre du rayonnement de la Légion étrangère, de l’armée de Terre et du lien armées-Nation, aussi bien en France qu’à l’étranger. Elle est sollicitée pour des cérémonies militaires, et participe à des festivals nationaux et internationaux. Elle s’est récemment produite en Norvège, au sultanat d’Oman et en Allemagne. Il est de tradition chez les musiciens de la Musique de la Légion étrangère d’être avant tout des combattants. Entraînés aux métiers des armes, ils sont envoyés en opérations. En 2023, ils ont ainsi participé à l’opération SENTINELLE à Toulouse en renfort du 1er Régiment étranger de génie (1er REG).

Implantation

Lieu d’implantation de l’unité : Aubagne (Bouches-du-Rhône)
Date de création de l’unité : 1841 (Sidi-Bel-Abbès, Algérie)
Devise : “Honneur et Fidélité” (devise de la Légion étrangère)

Composition

Effectif défilant : 57.
Articulation : le chef de détachement, deux cadres, et la musique.
Autorité défilant en tête : l’adjudant-chef Andrei, tambour-major.

« Monsieur Légionnaire »

Uniforme du socle de la Légion étrangère © Ministère de la Défense

Missions

Le Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE) informe, sélectionne et recrute les candidats à l’engagement.

  • Le 4e Régiment étranger (4e RE), « l’école des légionnaires » forme les engagés volontaires pendant 17 semaines sur tous les plans (règlement militaire, tir, secourisme, tactique, cours de français quotidiens etc.). Il forme également les spécialistes des régiments (cuisiniers, infirmiers, mécaniciens, moniteurs de sport etc.) ainsi que les cadres (caporaux, sous-officiers).
  • Le 1er Régiment étranger (1er RE) appuie le commandement de la Légion étrangère et assure la gestion des blessés ainsi que le système de solidarité et d’entraide de la Légion.

Implantation

Lieux d’implantation des unités : quartier Vienot, Aubagne (Bouches-du-Rhône) ; quartier Danjou, Castelnaudary (Aude) ; fort de Nogent (Val-de-Marne) - Date de création de l’unité : 1831
Devise : « Legio patria nostra », « la Légion, notre patrie » ; et « Honneur et Fidélité »

Composition

Effectif défilant : 126.
Articulation : le Commandement de la Légion étrangère (COMLE), les pionniers de la Légion, la musique de la Légion, les trois drapeaux, suivis d’un bloc comprenant des cadres et légionnaires des trois unités.
Autorité défilant en tête : le général de brigade Alain Lardet, commandant la Légion étrangère.

Dossier 14 juillet

Cette année, le slogan du défilé est « Nos forces morales ». Dans un contexte marqué par le retour des conflits de haute intensité en Europe, la cohésion de la Nation revêt une dimension stratégique.

Dossier 14 juillet

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