Première immersion du CEMA au cœur de la composante océanique de la dissuasion nucléaire

Direction : État-major des armées / Publié le : 29 juillet 2021

Dans le cadre des visites des unités opérationnelles, le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est rendu le 28 juillet sur la base opérationnelle de l’île longue.

Le CEMA au coeur de la composante océanique de la dissuasion nucléaire © État-major des armées

Durant le transit par voie de mer entre la base navale de Brest et l’île Longue, le vice-amiral d’escadre Jean-Philippe CHAINEAU, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST) et le vice-amiral d’escadre Olivier LEBAS, commandant en chef pour l’Atlantique et préfet maritime de l’Atlantique (CECLANT) ont présenté au CEMA le dispositif aéro-maritime et terrestre mis en place en rade de Brest, et au-delà, pour assurer la protection des mouvements des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) à leurs départs  et lors des retours de patrouille dans leur sanctuaire breton. Un chasseur de mines tripartite et une vedette côtière de surveillance maritime étaient présents sur le plan d’eau pour illustrer une partie du dispositif de protection, qui comprend notamment le contrôle régulier des chenaux d’accès.

Le capitaine de vaisseau Djanny Rabaud, commandant la base opérationnelle de l’île longue (COMILO), a accompagné le CEMA tout au long de la visite de ce site complexe qui vient de fêter ses 50 années d’existence et dont la mission première est de garantir la permanence de la dissuasion française à la mer.

Débutée au PC ILO qui permet de suivre et coordonner toutes les activités de la base, la visite s’est poursuivie en zone pyrotechnique, où le représentant de la DGA et monsieur Vincenzo Salvetti, directeur des applications militaires au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternative, ont présenté leurs activités ainsi que le bâtiment où sont assemblés les vecteurs avant leur chargement. En zone bassins, le CEMA s’est rendu à bord du SNLE en période d’entretien. Le commandant et le Service de Soutien de la Flotte lui ont exposé les enjeux du maintien en condition opérationnelle (MCO) d’un SNLE, ensuite illustrés par des exemples à bord présentés par l’équipage. La visite de cette unité stratégique dont la sécurité est hautement sensible s’est achevée par une démonstration dynamique des forces de sécurisation et de protection de l’île Longue, (fusiliers-marins du bataillon De Morsier, gendarmes maritimes, plongeurs d’armes). 

Les rencontres avec le personnel des différentes entités du site ont permis au général d’armée Thierry BURKHARD de mesurer l’ampleur du travail quotidien de sécurité et la coordination de toutes les activités de la base pour garantir la pleine opérationnalité de celle-ci. L’île Longue prépare dès aujourd’hui les travaux indispensables à l’accueil des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération (SNLE 3G), dont la réalisation du programme a été lancée le 19 février 2021. 

Une modernisation qui touche l’ensemble des composantes de la dissuasion française

Le renouvellement des capacités françaises à court et à long terme est fondamental pour la démonstration et le maintien de la crédibilité de la dissuasion. Les grands rendez-vous identifiés se situent à l’horizon 2033/35, avec la mise en service à cette échéance du SNLE de 3e génération, des successeurs des missiles M-51.3 et ASMPA, ainsi que la modernisation éventuelle de notre flotte de porteurs. *

*Extrait du rapport parlementaire sur la nécessaire modernisation de la dissuasion nucléaire

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur


A la une